Shanghai Kitchen

cuisine de shanghai

47 rue fossé au loups
1000 Bruxelles
0471 71 39 72
siteinstagram
du lundi au vendredi de midi à 14h30
tous les soirs de 18h à 22h30

La semaine passée, nous avons passé les portes du Radisson Collection, surexcitées à l’idée de découvrir une nouvelle adresse à dim sum de la capitale. Force est de constater qu’à Bruxelles, on n’est pas hyper gâtés en la matière – si ce n’est chez Dam Sum, qui, derrière ces faux airs de néo-chaîne bruxelloise du Châtelain, arrive à nous sortir des xiao long bao aussi juteux et délicats qu’à Shanghai. Mais chez Shanghai Kitchen, on ne vient pas que pour les dim sum. Si on y vient, déjà.

Le resto est niché dans le lobby du Radisson Collection, un hôtel 5 étoiles situé entre la rue neuve et la grand Place. Et si aller se poser pour un cocktail ou pour s’enfiler une dizaine de dim sum est une habitude plutôt commune chez nos amis anglo-saxons, elle l’est beaucoup moins chez nous. Il faudra donc passer cette première fausse barrière pour s’aventurer, à raison, chez Shanghai Kitchen.

Une fois installés, votre deuxième épreuve sera d’abandonner ce que vous connaissez pour explorer le reste de la carte : les spécialités traditionnelles de Shanghai, là où tout se joue. Bon, on n’a pas pu s’en empêcher, on a commandé presque tous les dim sum quand même, et on ne l’a pas regretté une demi-seconde. La soupe wan tan (11€) était tout simplement exceptionnelle, avec un bouillon de poule qui, à lui seul, valait le détour. Les har gao (12,50€) étaient fin et délicats, et les char siu bao (12€), caramélisés comme il faut. Mais la réelle découverte était ailleurs. Le poulet poché (15€) nous a étonnées – froid -, accompagné d’une marinade absolument délicieuse, et les ribs de porc ibérique à la sauce soja sucrée (30€) se détachaient tout seuls. On a été au moins tout aussi convaincues par le milk bubble tea servi à table pour le plaisir des yeux, et par le dessert à la mangue, passion et aux perles de tapioca – un véritable bonbon.

Petite déception néanmoins sur les xiao long bao malgré tout, qui avaient perdu de leur bouillon – et du coup, de leur superbe – avant d’arriver à table. Une remarque qui, si elle est prise en compte, vaudra un presque un sans faute à cette nouvelle adresse.

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