Poulet fumé & Chimichurri

by Anaïs Verrijdt & Arth Alvarez

pour 2 personnes
poulet :
2 blancs de poulet
un fumoir
sel
poivre
paprika
Chimichurri :
1 courgette verte
2 courgettes jaunes
1/2 carotte
jeunes oignons
persil plat
coriandre
huile d’olive
ail
citron
piment frais

En plein coeur de Saint-Gilles, on découvre Smala Cooking, un traiteur sympa et gourmand lancé par Anaïs et Arth. On y retrouve les deux filles pour les apéros Smala les mercredis soirs, mais aussi pour des cours de cuisine, ou lors des Restos Nomades qu’elles organisent régulièrement. En 2019, Smala Farming voit le jour et devient le premier fournisseur 100% bio de Smala Cooking. La boucle est bouclée.

Poulet fumé et Chimichurri

À la base, le Chimichurri est une sauce d’Amérique latine. La base de la base, c’est de l’ail, du piment, des oignons, des herbes, de l’huile d’olive. Je garde toujours la base, plus n’importe quel légume de saison, que je coupe tout petit en brunoise. Là, pour le Chimichurri d’aujourd’hui, j’ai mis une courgette verte, une jaune, une carotte et des oignons jeunes. Et tout ça, ce sont des légumes de notre champ. Pour les blancs de poulet, je les fais mariner avec de l’huile d’olive, sel, poivre et paprika, le temps de préparer le reste. D’abord, je les marque à la poêle avant de les mettre au fumoir. Je mets les bouts de bois en dessous de la grille, pas besoin de les allumer. Je mets la grille, la plaque et par-dessus, le poulet. Et le tout sur le feu. Pour la cuisson, je mets le feu très haut et après 2 minutes je passe à feu bas. Une fois que je vois de la fumée sortir, je peux attendre 5 minutes, puis le sortir pour voir si c’est cuit ou pas.

Tu peux nous en dire plus?

Anaïs : Il y a toujours un côté familial à la cuisine, et c’est pour ça que Smala s’appelle Smala. Quand on était petits, ma mère disait « Allez la smala, à table ! » Je pense que ça représentait bien ce côté de convivialité autour de la bouffe. En famille tout se passe toujours à table. Enfin, les meilleurs moments de famille se passent d’abord dans la cuisine et ensuite à table. Se retrouver pour causer, ou même pour s’engueuler. Je trouve que l’on a vraiment ce lien entre la bouffe et l’humain. Notre plus grand kiff, c’est quand les gens sortent des dîners Smala et qu’on voit qu’ils sont heureux, avec un grand sourire. Et là, on sait pourquoi on se lève le matin. C’est ce qui me motive.
Arth : Mon plus beau cadeau, c’est que les gens commencent à nous connaître et qu’ils nous appellent parce qu’ils ont goûté notre cuisine ailleurs.

Ton souvenir culinaire le plus marquant?

Arth : Ma grand-mère cuisinait espagnol asturien, des goûts et des traceurs de goût complètement différents. C’est marrant, avant-hier, on a fait une rouelle de porc que j’ai cuite au paprika avec des courgettes, et en mangeant, j’ai vraiment retrouvé ce goût de ma grand-mère et des légumes mijotés dans de la viande.
Anaïs : Je me suis rendue compte que j’avais envie de faire à manger aux gens quand je faisais la « bouffe » chez les scouts. En fait, ils étaient toujours hyper contents parce qu’ils allaient manger des trucs bons. On faisait par exemple des légumes et je leur faisais des trucs hyper chouettes. C’est cool parce qu’il y a des moments où on pense que d’office on va mal manger. Mais s’il y a des gens qui le veulent, on peut toujours manger quelque chose de sympa. C’était un peu le début de tout ça. Et puis, ce côté convivialité, nourrir les gens et rendre les gens heureux par la bouffe.

Ton adresse préférée à Bruxelles?

On va souvent au 203, on se retrouve bien dans leur cuisine, petite carte, conviviale et ils sont vraiment adorables. Et on adore les cuisines ouvertes. On va hyper souvent au resto, c’est un peu scandaleux. Sinon c’est Racines. On sent que le produit dans l’assiette est vraiment de qualité. On ne cherche pas en particulier une grande table, mais plus une identité dans une cuisine.

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